Bien le bonjour le monde digital ! À l’occasion de sa campagne annuelle d’appel aux dons, les Restos du Cœur et l’agence Change lancent une campagne aussi dure que touchante avec comme thème la précarité qui touche tous les milieux sociaux et toutes les tranches d’âge, des personnes qui ont tendance à se renfermer sur eux pour échapper au regard des autres. Venez, je vais tout vous expliquer, allez : Com’ with me !
Dans un film réalisé par Manon Gaurin, l’association a voulu mettre en avant la précarité chez les jeunes. Contrairement à Amnesty International qui célébrait la jeunesse française, les Restos du Coeur dénoncent la misère à laquelle elle peut faire face, et décèlent la façon dont ils la dissimulent à travers de petites excuses qui leur gâchent la vie.
Dans cette histoire, nous suivons le quotidien de Jérémy, un étudiant précaire qui passe son temps à trouver des excuses, toutes aussi banales les unes que les autres, pour échapper aux sorties proposées par ses amis. Profiter d’un bowling, d’une soirée déguisée ou encore d’une sortie au cinéma n’est pas donné à tout le monde, et nous devons garder en tête que ce sont des privilèges auxquels beaucoup n’ont pas accès.
Après 18 mois de crise sanitaire, cette campagne qui met en scène des jeunes étudiants n’est pas anodine, puisque nombre d’entre eux ont été frappés de plein fouet par la pandémie et doivent recourir à l’aide alimentaire (Restos du Cœur, Secours populaire) pour se nourrir.
Cette campagne TV signée Change, et avec le soutien de TF1, sera déclinée en print et sur les réseaux sociaux pour le lancement de la 37ème campagne annuelle des Restos du Cœur.
Si l’édition 2020-2021 a réussi à rassembler 1,2 million de personnes dans leurs lieux d’activités – aide et appui alimentaire mais aussi accompagnement pour se loger, avoir accès à ses droits, bénéficier d’actions d’insertion ou encore d’activités culturelles ou d’estime de soi précise un communiqué, les Restos du Coeur ne comptent pas s’arrêter là.